Perte d’audition : agir au plus vite pour vivre mieux

Maintenir nos cinq sens au meilleur de leur forme, à travers tous les âges, est essentiel pour assurer une bonne santé physique et psychologique. En approchant de la période senior, on a tendance à perdre en qualité d’audition. C’est un processus plutôt lent qui s’étale sur plusieurs années. C’est ainsi une installation insidieuse de la perte d’audition, dont la personne ne se rend pas immédiatement compte et qui altère considérablement le bien-être et la santé. Sur ce dernier point, pour s’en convaincre, les spécialistes audioprothésistes disent qu’une mauvaise audition, déjà bien diminuée, contribue grandement à l’isolation envers le monde extérieur, dont ses proches. La dépression et même la précocité de signes de démence peuvent alors survenir.

Ce n’est pas une fatalité, car de nos jours, il existe d’excellentes prothèses auditives à la fois performantes et discrètes. À cela, il faut rappeler que le gouvernement Français a incité les individus à se faire diagnostiquer puis poser si besoin de tels appareils gratuitement ou, du moins, pour une somme moindre qu’auparavant. Au travers de cet article, nous allons découvrir ensemble ce qu’il en est des prothèses auditives et dissiper les mythes et préjugés qui s’y rapportent. Dès lors, aucune excuse pour ne pas entendre et vivre mieux !

Le fonctionnement de la prothèse

La grande avancée du XXIᵉ siècle en la matière est certainement la numérisation complète des dispositifs auditifs. L’époque des appareils vétustes, encombrants et sommaires est révolue. Quant au fonctionnement en lui-même, il est assez simple : en captant les sons qui arrivent vers l’oreille, la prothèse les amplifie dans le processeur interne, pour ensuite les renvoyer au juste ton aux tympans. Avant de choisir un centre audioprothésiste à Dijon, en cas de mal entendement, allons plus loin dans les explications et surtout les différentes étapes à suivre.

Nous rappelons aussi qu’il n’y a pas qu’un seul type de mal entendement. En effet, les sons utilisent différentes fréquences, de l’aiguë au grave. Certaines personnes vont mieux entendre un côté de ce spectre plutôt que l’autre, et ainsi entendre plus ou moins bien selon les situations (brouhaha, télévision, aparté…). Une prothèse auditive s’adapte exactement aux besoins de la personne, ainsi deux prothèses différemment configurées ne peuvent être interchangées.

L’audioprothésiste va d’abord effectuer un diagnostic auditif et générer un graphique qui va indiquer à la personne quels sont les sons qu’elle a du mal à entendre. Puis, en installant le dispositif numérique, le configurer par ordinateur. Il faut aussi retenir qu’un tel appareil ne peut pas rendre audible une fréquence perdue, mais seulement amplifier une encore active, mais dépréciée.

L’âge minimal préconisé

Il est évidement possible d’avoir besoin de prothèses pour mieux entendre à n’importe quel moment de son existence, y compris au plus jeune âge. Mais il est conseillé de se faire diagnostiquer dès lorsque l’on a du mal à entendre avec une perte nette d’une trentaine de décibels, ou bien si l’on remarque que les sons plutôt aigus ont des difficultés à être perçus, voir si l’on a du mal en général à comprendre ce que les autres peuvent dire en situation dite normale.

Il n’est par ailleurs pas rare que ce soient les proches qui alertent d’une diminution des capacités auditives. Nous l’avons vu, c’est parfois une diminution très lente et qui provoque ainsi souvent une accoutumance à cet état. 

Qui aller consulter ?

Dans tous les cas, mieux vaut se diriger en premier lieu vers son médecin traitant. Il pourra rediriger vers les professionnels compétents en la matière, notamment d’autres médecins spécialisés. Ceux-ci vont procéder à un premier examen, à l’aide d’un audiogramme. Ce n’est pas toujours le cas, mais les ORL sont traditionnellement ceux qui réalisent ce type d’acte. Mais patience ! Mieux vaut s’y prendre largement en avance selon les régions de France où l’on se situe, car ces médecins sont fréquemment surchargés de travail. Peut-être faut-il alors élargir la zone géographique de recherche pour trouver un rendez-vous plus rapidement.

L’audioprothésiste

Contrairement au médecin ORL, il y a bien plus d’audioprothésistes sur le territoire. Ainsi, il est facile d’aller consulter un de ces spécialistes pas loin de chez soi. En général, le premier rendez-vous peut se prendre assez vite et il peut durer en moyenne une bonne demi-heure. Il est important de ne pas bâcler ce rendez-vous et d’être particulièrement attentif aux nombreux conseils qui vont être prodigués. Ce qu’il faut aussi garder à l’esprit, c’est que d’autres visites chez l’audioprothésiste vont avoir lieu pendant le mois d’essai de l’appareillage, étant donné qu’il faudra éventuellement affiner sa configuration. Puis, ce seront par la suite quelques visites par an à réaliser. Attention, ce n’est pas obligatoire, mais fortement recommandé : une prothèse auditive n’est pas éternelle et doit être changées toutes les quelques années. Effectivement, leur efficacité peut baisser avec le temps, ou bien être rendues obsolètes par d’autres générations d’appareils.

Les appareils auditifs

Il y a principalement de deux types, dont il faut connaître les spécificités.

Les appareils qui font contour d’oreilles : comme leur nom l’indique, ils sont placés autour de l’organe auditif, avec le fonctionnement principal qui est dissimulé à l’arrière. Sur ce renflement, on peut voir plusieurs boutons, qui servent à configurer manuellement. Malheureusement, ils souffrent d’une mauvaise réputation, car ils sont assez visibles. Mais c’est sans compter les évolutions et améliorations techniques qui permettent une bonne puissance et surtout une solidité à toute épreuve. Nous pouvons aussi évoquer une version sensiblement différente, que l’on appelle les micro-contours. Plus petits et discrets, ils ont de plus en plus de succès au fil des années qui passent. 

Les appareils qui se placent dans l’oreille : aussi appelés intra-auriculaires, ces dispositifs auditifs sont bien évidemment plus discrets que les contours d’oreille. Mais ils ne sont pas adaptés à tous les cas de mal entendement. En effet, selon la morphologie, le conduit auditif se révèlera peut-être un peu trop étroit pour les intégrer dans l’oreille. De plus seules les pertes auditifs modestes pourront en bénéficier. Un lavement régulier du dispositif et du conduit auditif sont nécessaires, car il peut y avoir du cérumen qui s’accumule et qui peut provoquer des bouchons d’oreille.